C’est la nécessité de changer radicalement de cadre de pensée et d’action dans la manière d’aménager le territoire qui m’a amené, il y a 10 ans, à me réorienter professionnellement et m’engager politiquement en faveur de l’écologie. Après avoir piloté des projets de construction et d’aménagement dits « durables », j’accompagne désormais les collectivités dans leurs politiques de transition énergie-climat. Mon engagement au sein de la liste « Le Temps d’Agir » s’inscrit dans cette envie (et la nécessité !) de construire localement et collectivement un autre modèle de ville solidaire, écologique, inclusive, en rupture avec le modèle productiviste dominant.

Professionnellement, je suis chef de chantier dans une entreprise de travaux publics. J’ai une bonne connaissance de la ville du fait des chantiers que j’y ai réalisé et des ami(e)s que j’y côtoie depuis un quart de siècle !

En dehors de ce temps, je suis engagé dans l’écologie depuis l’arrivée de René Dumont dans la sphère politique. Le constat des dégradations que nous faisions à notre environnement m’a conduit à un engagement sous plusieurs formes : participation au démarrage de l’association Côté-Jardins en 1988, création du salon de l’écologie Primevère, dont j’ai été président pendant 14 ans, adhérents aux Verts en 1989, j’en suis aujourd’hui sympathisant.

Aujourd’hui, je souhaite m’engager localement, mettre l’utopie en œuvre, participer à la création d’un autre paradigme, écologique et heureux, solidaire et généreux, citoyen et universel.

Après la naissance de mes enfants, j’ai pris conscience des problèmes climatiques et des questions sociales qui y sont liées. Mon engagement en politique remonte à la présidentielle de 2017. J’ai senti la nécessité d’agir plus largement afin de laisser à nos enfants et aux générations futures un monde sûr du point de vue climatique et social. Consciente que beaucoup de changements peuvent se faire à l’échelon local, j’ai rejoint pour les municipales 2020, la liste écologiste « Le Temps D’Agir » pour défendre un futur meilleur pour tous les Oullinois.es, pour l’avenir de mes et nos enfants. Depuis Juillet 2020, je fais partie des 6 conseillers municipaux d’opposition de notre groupe.

Depuis longtemps, mes choix de vie s’inspirent des valeurs et mouvements écologistes, en accord avec mes choix politiques. Après des engagements associatifs forts, mon ancrage sur la commune et la connaissance de ses habitants font que le prolongement dans un engagement politique me semble naturel et nécessaire, au vu de la nécessité d’agir localement pour un avenir plus serein et respectueux de la planète et ses habitants.

Ce qui m’intéresse aussi dans cette liste, c’est la dimension collective de la démarche, tant au niveau des prises de décisions que de la volonté de partager les projets et les progrès avec les habitants.

J’habite à Oullins depuis 2011, mon grand-père y travaillait à la fonderie, ma mère passait son temps libre au Cascol. J’ai choisi Oullins pour me créer des racines après avoir suivi mes parents sur leur bateau dès 9 ans. C’est là que j’ai pris conscience de l’état de la planète et de l’humanité. Je suis rentré et j’ai fait des études pour mieux comprendre et pouvoir changer le système. Professionnellement, j’ai fait des audits environnementaux, sociaux, carbone, du conseil en responsabilité sociétale, de la création de logiciels de développement durable, de l’enseignement. Je ressens désormais le besoin de passer par la politique pour avoir les moyens de changer les choses. L’équipe que nous formons, sa complémentarité, son ouverture, la sympathie qui y règne et les idées que nous partageons m’ont beaucoup aidé à franchir ce pas.

Militante écologiste depuis plusieurs décennies, c’est la gravité des urgences climatiques, écologiques, sociales qui me pousse à m’engager, localement aujourd’hui, pour contribuer à la construction d’un projet de transition écologique et démocratique pour notre ville. Mon parcours dans l’éducation populaire a forgé ma conviction que les habitants doivent être associés comme des acteurs, et non comme des spectateurs, de la construction de leur ville. Avec « Le Temps d’Agir », nous proposerons une pratique démocratique nouvelle pour développer les solidarités et une citoyenneté active au service de l’intérêt général. C’est à la fois l’envie d’agir et le devoir qui me mobilisent, face à une situation sans précédent pour l’humanité qui nous oblige à l’égard des générations futures. Inventons ensemble les solutions locales pour répondre à ce défi !